2017, nos propositions

décembre 16, 2015 admin 1 comm.

Voici la dernière version des propositions de Russky Most pour 2017, destinée au Comité de Coordination de la FAR réuni le 16 décembre 2015 à Paris.

Russky Most salue la création d’un Comité de coordination pour 2017 au sein de la FAR. C’est la première étape indispensable pour nous préparer tous ensemble à commémorer la tragédie de 1917, dans la dignité et le recueillement.
La deuxième étape consiste à définir précisément les dates et les événements de l’année 1917 qu’il est souhaitable de commémorer. Il serait logique que cette démarche s’étende aux années suivantes, au moins jusqu’en 2020, mais l’important est de commencer.
La destinée a éparpillé nos familles aux quatre coins du globe. Nous espérons donc qu’une troisième étape verra l’élargissement de cette coordination à d’autres associations de même nature présentes dans d’autres pays. Cette dimension internationale serait à elle seule un utile rappel historique et donnerait à notre action un retentissement bien plus grand.
Voici donc nos idées pour 2017 et les années suivantes. Le groupe de réflexion Russky Most est heureux de les mettre à la disposition de tous.

Pour 2017 :

Célébrer des services religieux dans nos églises et nos cimetières. Dans l’idéal, ces offices devraient associer les différentes juridictions orthodoxes de l’émigration. L’expérience déjà acquise en matière de « panikhide internationale » par les descendants de l’Union des Combattants Russes de Gallipoli pourrait utilement être mise à profit.

Proposer un programme culturel :

Concerts (grand concert réunissant tous les chœurs de nos églises, concert des jeunes de nos associations, ensembles vocaux ou instrumentaux …). En 1988, à Sidney, les chœurs de toutes les paroisses se sont réunis pour un concert mémorable qui s’est donné à guichets fermés à l’Opéra de Sidney.

Conférences (les écrivains de l’émigration, les philosophes et théologiens orthodoxes, la presse russe en France, les artistes – musiciens, danseurs, chanteurs, peintres, metteurs en scène et acteurs de théâtre ou de cinéma…).

Exposition d’objets ou documents remarquables conservés par nos associations, ou journées « portes ouvertes » avec visite guidée (églises, Conservatoire Rachmaninoff, musée des Cosaques, cimetière et Maison Russe de Sainte-Geneviève-des-Bois…).

Rédiger une Déclaration commune adressée aux Russes d’aujourd’hui. Ce serait une sorte de lettre ouverte, exprimant notre attachement à notre patrie d’origine, et notre espoir de parvenir un jour à une vision plus juste de son douloureux passé. Ce projet pourrait être proposé aux associations de descendants résidant dans d’autres pays d’émigration.

Editer un ou plusieurs calendriers à thème (les églises de l’émigration, les émigrés célèbres, le Corps Expéditionnaire et la Croix-Rouge russe en France…). Cette idée vient d’être mise en oeuvre par l’UDCRG (Gallipoli). On pourrait imaginer un calendrier commun à plusieurs associations, chacune présentant un mois de l’année.

Proposer aux membres de nos associations un jeton commémoratif.

En collaboration avec la Poste, réaliser une plaquette de timbres illustrant la contribution culturelle de notre émigration en France.

Mettre en place un programme d’invitation pour un petit groupe d’enfants de Russie (par ex élèves d’Ecoles de Cadets, Vitiaz), avec découverte de nos associations et visite de nos lieux de mémoire.

Sur les tombes dont nous avons la garde, installer des plaques dédiées à ceux des nôtres qui sont morts sans sépulture pendant la révolution et la guerre civile. Il s’agit d’une démarche individuelle, mais elle pourrait être facilitée par une commande groupée auprès d’un marbrier, sous la houlette de la FAR.

A plus longue échéance :

Créer sur Internet une banque d’images faisant mémoire des membres de nos familles qui ont connu les années de la guerre civile. Chaque photo serait accompagnée d’une très brève biographie de la personne représentée. Ce pourrait être un projet motivant pour les jeunes membres de nos associations et cela resserrerait les liens entre générations. Cette idée nous est inspirée par l’hommage bouleversant rendu en Russie le 9 mai dernier au « Régiment immortel », ces centaines de milliers de portraits et photos d’époque, portés dans les rues de nombreuses villes de Russie et d’ailleurs, par les descendants de combattants de la Deuxième guerre mondiale. Internet permettrait de faire revivre le souvenir de nos morts.

Essayer d’obtenir des autorités compétentes la pose de plaques commémoratives en certains lieux emblématiques (liés à la présence de grandes figures ou d’associations disparues, à des événements marquants dans la vie de l’émigration, etc).

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